Mathieu Barbances : contrebasse - chant
Laurent Gehant : Piano - scie musicale - chant
Sophie Azambre le Roy : accordéon - chant
Manu Bosser : Harmonicas, percussions, duduk, orgue à bouche, guimbardes, sifflet à nez...
Tangoleon joue du tango d'aujourd'hui qui se danse et qui s’écoute, dans une grange, dans la rue, dans un parking souterrain, sur une grande scène dans un festival de jazz, sur le parquet de danse d'un club branché parisien, pieds nus, en talons aiguilles et en chaussettes !
Sur (Troïlo arr L. Gehant) avec Alejandro Guyot (enregistrement à la Boîte à Meuh 2019 )
Sur (Troïlo) Cully Jazz Festival 2019
Sous les Feuilles (L. Gehant) concert à la Morinière (2017)
La Java des Bombes Atomiques (B. Vian arr L. Gehant) festival O 4 vents Paris 2017
Cumparsita (arr. L. Gehant) place des Abesses 2015
la Panthère Maudite (L. Gehant), Clip réalisé par S. Azambre le Roy à Buenos Aires en Octobre 2012
A salvador Allende,(G. Achibld Martinez), concert au Studio de l'ermitage, Juillet 2013
Pluie vert (S. Azambre le Roy), concert au Studio de l'ermitage Juillet 2013
“Tangoléon inscrit sa geste amoureuse bancale entre une Argentine forcément fantasmée et la nostalgie intranquille, plus fauve que sépia, d’un Paris révolu. A la fois sincère hommage et détournement joyeusement cancre, leur tango rêve haut, fort et hoquète dans un Paname d’aujourd’hui, éventré de chantiers permanents et où respirer prend des allures de fanfare essoufflée. Une argentine envisagée à distance – d’où le ciel rétréci et le sourire désaccordé des mélancolies tenaces- faite de clichés tendres bottés au cul et de pas de danses chagrins exécutés à même les glissements de terrain. Musique traditionnelle jouée de mémoire floue et passée par les armes du tango nuevo, chahutée par le jazz, électrocutée par les rages à jamais froides de l’esprit punk, cocufiée enfin par les joies tristes d’un mambo né sous x, le répertoire populaire, savant, imaginaire, aimant et romantique de Tangoléon s’ausculte à mesure qu’il se joue, prétexte surtout pour le quartet de dire sans un mot tout le trouble, le désir, l’héroïsme exténué qu’implique ce fait aussi banal qu’extraordinaire : être encore en vie.” Florian Caschera